Cancionero de Palacio, Mudarra, Milan, Sor, Granados, Ibarrondo, Rodrigo, Garcia Lorca
La voix, la guitare. Voilà sans conteste les deux acteurs principaux de la musique espagnole.
De cette musique qui, plus qu’aucune autre, a su « chanter dans son arbre généalogique », selon le mot de Cocteau, en venant s’irriguer tout au long des siècles aux sources de sa musique traditionnelle. Là en effet, le dialogue entre musique populaire et musique savante ne s’est jamais interrompu, les compositeurs ne cessant de nourrir leur imaginaire aux racines du « cante jondo » (chant profond), ce chant primitif andalou, puis du « cante flamenco » et des chansons et danses issues du folklore.
Ici, le chant et la guitare témoignent d’un lien indissoluble et tiennent lieu de fil d’Ariane, du XVIème siècle à nos jours, pour qui veut tracer le portrait musical d’une Espagne riche de couleurs et de contrastes.
Contrastes d’une voix tour à tour âpre et sensuelle et des cordes d’une guitare qui « fait pleurer les songes » mais où « passent de noirs chevaux et des hommes sinistres » (Federico Garcia Lorca). Avec les « Romances » et des « Villancicos » du Siècle d’or apparaissent les premières monodies lyriques profanes et religieuses pour voix, avec accompagnement entièrement noté de Vihuela, l’ancêtre espagnol de la guitare. Les « Séguidillas » de Sor, puis les « Tonadillas » de Granados et plus près de nous les « Villancicos » de Rodrigo nous entraînent vers une Espagne galante et colorée. Avec Lorca au vingtième siècle, le chant populaire trouve un nouveau souffle et de nouvelles harmonies, tandis qu’avec le basque Ibarrondo, la voix et la guitare vont renouer, dans une écriture d’aujourd’hui, avec les accents rauques, violents et tragiques de l’Espagne des « cantaores ».
La voix, la guitare. Voilà sans conteste les deux acteurs principaux de la musique espagnole.
De cette musique qui, plus qu’aucune autre, a su « chanter dans son arbre généalogique », selon le mot de Cocteau, en venant s’irriguer tout au long des siècles aux sources de sa musique traditionnelle. Là en effet, le dialogue entre musique populaire et musique savante ne s’est jamais interrompu, les compositeurs ne cessant de nourrir leur imaginaire aux racines du « cante jondo » (chant profond), ce chant primitif andalou, puis du « cante flamenco » et des chansons et danses issues du folklore.
Ici, le chant et la guitare témoignent d’un lien indissoluble et tiennent lieu de fil d’Ariane, du XVIème siècle à nos jours, pour qui veut tracer le portrait musical d’une Espagne riche de couleurs et de contrastes.
Contrastes d’une voix tour à tour âpre et sensuelle et des cordes d’une guitare qui « fait pleurer les songes » mais où « passent de noirs chevaux et des hommes sinistres » (Federico Garcia Lorca). Avec les « Romances » et des « Villancicos » du Siècle d’or apparaissent les premières monodies lyriques profanes et religieuses pour voix, avec accompagnement entièrement noté de Vihuela, l’ancêtre espagnol de la guitare. Les « Séguidillas » de Sor, puis les « Tonadillas » de Granados et plus près de nous les « Villancicos » de Rodrigo nous entraînent vers une Espagne galante et colorée. Avec Lorca au vingtième siècle, le chant populaire trouve un nouveau souffle et de nouvelles harmonies, tandis qu’avec le basque Ibarrondo, la voix et la guitare vont renouer, dans une écriture d’aujourd’hui, avec les accents rauques, violents et tragiques de l’Espagne des « cantaores ».